Si vous saviez…
Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Vous la salueriez en silence
Car il n’y a aucun mot à dire
Pour apaiser sa souffrance
Et les épines qui la déchirent.
Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Vous la salueriez en silence
Car il n’y a aucun mot à dire
Pour apaiser sa souffrance
Et les épines qui la déchirent.
Cette nuit, je rentre tout seul chez moi;
J’me sens ben étrange par en dedans.
La pluie m’écrase pis y a du vent,
Mais j’gèle même pas; je pense à toi.
Dans votre ville, y’a d’autres oiseaux
Qui font autant de chiures que moi
Moi pourtant, j’me trouve plus beau
Alors je n’comprends pas pourquoi
Y’a qu’moi qu’on haït
Rien qu’moi après qui on crie
J’fais pas exprès d’vous emmerder
Mais je refuse de m’excuser
Quand j’te vois tout tourne
Quand j’te vois tout bouge
Quand tu ris tout vit
Quand tu vis je fuis
Elle est si jolie
À regarder
Si douce
À caresser
Pour moi
Qui l’aime
Trop
Val-Bélair, c’est mon pays,
On y mange beaucoup des patates frites,
D’la pizza pis d’la poutine;
Val-Bélair, c’t’un beau pays.